Culbuto et bonbonnette se disputent les faveurs du PS

Le 01-07-2011

Depuis qu’il a fait sa cure d’amaigrissement, “culbuto” (et euhhhhh...) ressemble à un “flamby” aux joues flasques et donne l’impression de porter sur ses épaules la moitié (au moins) de la misère du monde. Maquillée comme une voiture volée, affichant sa silhouette en forme de bouteille de Perrier (adjuvant bien connu des boissons maltées chères à son papa Jacques, elle préfère le champagne, pour sa part, à la bière du Nord), dame Martine s’est présentée devant un drapeau européen entremélé à un drapeau tricolore, histoire de “faire présidente”. Au même moment, Christine Lagarde, femme d’Etat et de grande classe, venait d’être désignée pour présider le Fonds monétaire international et Ségolène Royal (la “dame aux caméras”) organisait la visite de l’usine Heuliez qu’elle a prétendu sauver au moins à quatre ou cinq reprises. Les primaires du PS vont être un moment de grand comique dans la vie politique française. Je vous recommande d’aller y participer, muni de la pièce de 1 euro réglementaire, afin d’aller y voter “nul” en glissant dans l’enveloppe des bulletins “non aux énarques”.

En effet, qu’il s’agisse de François Hollande, de Martine Aubry ou de Ségolène Royal, aucun des candidats que présente le PS n’a participé à la vie réelle. Pierre Mauroy était un ancien professeur, tout comme Lionel Jospin. Jacques Delors a travaillé à la Banque de France et nombre d’anciens ministres ou dirigeants du PS ont une vraie expérience de la vie réelle, mais aucun des impétrants à diriger la France n’a cet acquis. Le concours de démagogie est ouvert, attendez-vous au pire et vous ne serez pas déçu. L’histoire démontre que ce sont les Churchill ou les Thatcher qui ont raison et qu’il nous les faut, à défaut de De Gaulle. Dire la vérité, cela dérange. Quand je dis la vérité lors de mes écrits ou mes dîners-débats, je sais très bien qu’il y a au moins 80% de mes lecteurs ou de mes auditeurs qui pensent que j’exagère. C’est pourtant faux : les lois étant ce qu’elles sont, je n’écris et je ne dis que ce que je sais et que j’ai vérifié, ce que j’ai pu prouver. Il fut un temps où feu-Alfred Sirven disait qu’il avait dans ses notes et dans sa mémoire de quoi “faire sauter plusieurs fois la République”. Il est mort brutalement, à peine sorti de sa prison, sans avoir pu écrire ses “Mémoires”. Comme c’est étrange... 

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français