La litanie des nouveaux impôts commence à être longue.

Le 21-09-2011

Nicolas Sarközy de Nagy Bocsa s’est fait élire sur la promesse “je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas” (sic). Il a dit et répété “je ne serai pas le président qui augmentera les impôts”. Qu’est-ce que cela aurait été si cela n’avait pas été le cas ? Depuis 2007, pas moins de 22 nouveaux prélèvements ont été instaurés. 1,1% sur les revenus du capital pour financer le RSA. taxation du gain d’acquisition lors de la levée de stock-options. Deux nouvelles contributions sociales sur les mêmes stock-options. Doublement du “forfait social” et extension aux jetons de présence des administrateurs. Doublement (une manie !) de la contribution spécifique sur les retraites chapeaux, instauration d’une contribution additionnelle de 30% sur les même retraites-chapeaux. Taxation des bonus des traders. Fin de la déductibilité des “parachutes dorés” et des retraites chapeaux. Imposition des indemnités de départ versées aux dirigeants. Nouvelle tranche d’impôt sur le revenu à 41%. Le prélèvement forfaitaire libératoire instauré à 15% au départ, porté à 18% est augmenté à 19%. Le prélèvement social sur les revenus du capital passe de 2% à 2,2%. Les indemnités de rupture du contrat de travail deviennent taxables.

Taxation accrue des actions gratuites distribuées aux salariés. Augmentation des droits de succession sur les deux dernières tranches. Le rappel de donation passe de 6 à 10 ans et la réduction des droits de succession liée à l’âge du donateur est supprimée. Les droits applicables à l’assurance-vie sont portés de 20% à 25%... J’en oublie dans la liste. Le programme du RCF est en ligne sur www.miguet2012. com depuis quelques jours. Lisez-le et lisez le projet de nouvelle constitution en ligne depuis juillet. L’enjeu du redressement de notre veille Nation, par le plein emploi et la libération des énergies, c’est aussi l’arrêt de cet empilement de mesures à caractère punitif qu’est devenu notre système fiscal. Comme je le disais il y a quelques jours à un journaliste de L’Express qui a eu la gentillesse de chercher à me joindre, je ne me fais pas d’illusions sur mes chances d’être élu, mais j’estime qu’il est indispensable de porter dans le débat ces idées de bon sens et le thème de la simplification. Encore faudra-t-il être qualifié et avoir ces fameux 500 parrainages indispensables. 

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français