Dire qu’il est impossible de réduire les dépenses est faux.
Le 29-09-2011
Je ne peux qu’inciter les lecteurs à aller sur Internet lire, sur le site www.miguet2012.com le programme qui a été adopté samedi 24 septembre dernier et le projet de Constitution de la VIème République qui en est le complément indispensable. Nous entrons dans la période de discussion budgétaire et je remarque que ceux qui ont le pouvoir de décider, nos députés, sont actuellement plus occupés à sillonner leurs circonscriptions électorales qu’à travailler au redressement des erreurs qu’ils ont commises au cours des quatre dernières années. Figurez-vous que le fossoyeur de notre agriculture, Bruno Le Maire soi-même et en personne, plutôt que de s’occuper de son ministère, passe chaque semaine faire campagne dans la première circonscription de l’Eure où je vote, utilisant les moyens de l’Etat pour sa publicité électorale, tel un “candidat officiel” du second Empire. Le gouvernement va afficher des comptes 2011 un peu meilleurs que prévus, avec un déficit cantonné entre 5,4% et 5,5% du PIB (contre 5,7% annoncés) en raison de phénomènes surtout non récurrents comme la vente des licences de téléphonie mobile de quatrième génération ou un coup de pression sur les participations publiques (EDF, GDF Suez, Caisse des Dépôts, Banque de France...) afin de récupérer des dividendes accrus.
Les entreprises et les particuliers sont soumis à un assommoir fiscal sans précédent dans l’histoire de notre économie, par son ampleur. En 2012, la somme à payer pour faire face aux intérêts de notre dette publique sera la première dépense de l’Etat. Si nous sommes passés de 2002 à 2011 d’un équilibre de notre balance commerciale à un déficit de 75 milliards, c’est parce que le matraquage fiscal et social a ruiné notre compétitivité. C’était des gouvernements dits “de droite” qui étaient aux manettes. Toute l’énergie du pays, au cours de ces cinq prochaines années, doit être axée sur la réduction des dépenses publiques, localement et nationalement, pour libérer les forces de création de richesses et permettre aux talents de s’épanouir. Il est possible de réduire les dépenses publiques (hors les intérêts de la dette). Il faut tout simplement en avoir la volonté. Les électeurs sont plus conscients des difficultés qu’on ne le dit. Encore faudra-t-il qu’ils aient le choix en 2012. C’est la bataille des parrainages !!!
Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français