Parrainages, mensonges, médiocratie et incivisme

Le 05-02-2007

Information exclusive à la une du site www.miguet2007.com. Officiellement, Jean-Marie Le Pen pleure ne pas avoir “ses parrainages”. Dans la réalité, à force d’appels et de relances, un peu plus de 430 maires de France ont promis de signer pour le finaliste de 2002. S’y ajouteront 150 conseillers régionaux FN, une petite dizaine de députés européens FN, et Bruno Mégret semble avoir converti 60 maires qui s’étaient engagés pour lui... Le total pour Le Pen est donc de 650 parrainages, largement au delà des 500, mais Jean-Marie Le Pen aime à se poser en “victime”. Un gros score de Jean-Marie Le Pen, c’est l’assurance-vie des énarques.

En 2007, nous avons une caricature de pré-campagne électorale à la télévision. La médiocratie veut interdire tout autre débat que celui entre les sortants (au bilan piteux) et leurs faire-valoir des extrêmes. Les maires réclament depuis des années une réforme de leur statut, avec notamment une clarification de leurs responsabilités juridiques et la mise en place d’indemnités en relation avec les responsabilités qui sont les leurs. Il semble pourtant que 75% à 80% des maires fassent “la grève des parrainages” incitant les électeurs à ne pas aller voter non plus, par ce mauvais exemple.

De 1988 à 2002, le nombre des électeurs non-inscrits, votant blanc ou nul ou s’abstenant est passé de 7,5 à 16 millions en France. Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique. Parrainer est un droit, cela devrait aussi être un devoir civique.

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français