La préparation du budget pour 2012 se fait à la matraque (fiscale)

Le 28-01-2011

Comment Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa peut-il espérer être réélu en 2012 s’il décide, par démagogie, de matraquer son électorat plutôt que de serrer la vis sur ceux qui voteront toujours à gauche, de toute façon ? Le masochisme de “l’électorat de droite” a des limites. On vient d’apprendre que, en moyenne, la fonction publique d’Etat a gagné 3,5% de plus en 2010 qu’en 2009. A quoi cela sert-il de réduire drastiquement le nombre des postes si, de l’autre main, par démagogie, on assure une augmentation spectaculaire du pouvoir d’achat des fonctionnaires ? Dans le privé, c’est indécent de voir que les emplois sans risque sont augmentés de 3,5% (ancienneté, primes, évolution du point d’indice) alors que, chez eux, pour garder des marchés, l’austérité et une évolution zéro des salaires est imposée. D’un côté, à Saint-Nazaire, notre “cher Président” baratine sur le sujet “il faut que l’épargne aille financer notre industrie” et de l’autre, dans le budget de 2011, un coup de massue colossal a été donné sur la nuque de celles et ceux qui, en investissant en Bourse, donnent l’exemple de la prise de risque.

Il faudrait savoir ce que l’on veut !!! “Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas” disait-il sur ses professions de foi de 2007 (phrase manuscrite, de son écriture de collégien ayant redoublé sa sixième, sa Terminale et ayant échoué à plusieurs reprises à l’examen d’entrée à Sciences-Po). Il a eu la profession, force est de constater qu’il a perdu la foi, si l’a eue (la foi) un jour. On surnomma le pauvre roi Louis XVI “monsieur veto”. En 2012, il sera facile de surnommer le président sortant de “monsieur déficit”. Ce n’est pas parce que, depuis 1973, aucun budget de l’Etat ne fut équilibré qu’il faut excuser l’explosion actuelle (300 milliards € de déficit cumulé en 2009 et 2010, près de 100 milliards prévus en 2011). Il est facile, depuis Paris, de critiquer Moubarak-la-matraque (après lui, les Frères musulmans, ce sera mieux?). Chez nous, c’est Sarkö-la-matraque (fiscale) qui est à la manoeuvre. Non seulement la révolution est possible, mais elle est souhaitable chez nous. Il est grand temps que les “braves gens” qui bossent et qui payent se mettent à prendre des fourches et des balais pour virer cette clique de malfaisants. Le “social-clientèlisme” ne produit rien d’autre que des dettes. Hauts les coeurs !!!

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français