Au PS, c’est François Hollande qui fait un “sans faute”

Le 26-02-2011

Les médias sont imbéciles, par construction, et manipulés, par corruption. Le futur candidat du PS qu’ils ont “auto-désigné” ne sera pas candidat. DSK, alias “braguette magique”, va se décider à aller aux primaires de 2011, c’est quasi certain, comme il y était allé en 2006 face aux militants du seul PS. S’il ne saute pas avant la primaire (vu ses mœurs, un scandale peut éclater à tout moment), il va se faire étriller au premier tour et battre au second. Par qui ? Par lui-même essentiellement, et par sa femme aussi. Symbole de l’argent fou, Strauss-Kahn ne peut être désigné par le “peuple de gauche” qui va découvrir au fil des semaines à quel point il est richissime, ce qui va faire bizarre pour un modeste prof déconomie à la base. Du Cercle de l’industrie qui permet de racketter les grandes entreprises d’extravagantes cotisations (achat d’influence?) aux tableaux de son épouse dont la valeur se compte en milliards d’euros, en passant par l’hôtel particulier de la Place des Vosges à Paris ou encore par le Ryad somptueux de Marrakech, sans oublier la jolie maison de Washington et d’autres “placements”, il ne fera pas le poids face au fils de médecin rouennais ou à la “dame des trente-cinq heures”, sans oublier les deuxièmes et troisièmes couteaux.

Ils n’oublieront pas de répéter que si le monde de la finance s’est écarté de l’économie réelle est s’est mis à tourner sur lui même, c’est parce que la déréglementation fut signée par le ministre Dominique Strauss-Kahn. DSK incarne physiquement ce que, avant-guerre, on appelait les “gnomes de Zurich”, le genre de banquier replet qui se délecte de repas plantureux alors que le peuple crève de faim. François Hollande a gagné toutes les élections du temps où il était dirigeant du PS. Pour faire campagne en 2011 et 2012, le patron du département le plus endetté de France a commencé par maigrir de dix à douze kilos. DSK fait campagne via les médias. Hollande travaille la France au corps, de ville en village en ne négligeant pas la presse régionale. Martine Aubry va se présenter, par principe et aussi parce que son père et sa mère la poussent. Ségolène Royal ira aussi. Qu’il soit premier ou deuxième des primaires, Hollande rassemblera sur son nom les voix du second tour et battra DSK à 65-35 pour la désignation du candidat du PS. Il sera alors porté par une dynamique très forte. Si la France veut se reposer de Sarközy, elle ira dans les bras d’un “doudou”.

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français