Quand Gaston (DSK) fait le c... c’est la France qui trinque !

Le 17-05-2011

La “une” du New-York Daily News de dimanche était explicite, en français dans le texte : “Le Perv” (le pervers), avec une photo de DSK(ce qui veut dire Dominé par Sa Kekette) prise de profil avec la langue sortie... Gaston Strauss (son nom d’Etat civil, Dominique Strauss-Kahn étant son nom “de guerre”) est-il un malade? Genre pervers aux impulsions sexuelles non maîtrisées ? J’ai pas moins de trois témoignages (dont celui de la fille d’Anne Mansoureh, ancienne candidate socialiste dans la première circonscription de l’Eure où je vote) de jeunes filles qui ont été forcées (ou tentatives) par cette masse de 120 à 130 kg, violente, excitée par la violence sexuelle et pas le moins du monde calmée par les suppliques de ses victimes. Dans la vie courante, on appellerait cela un “violeur en série”, pas un “séducteur”. Cette masse de chair n’a pas sa place ni au FMI, ni dans un quelconque poste politique en France. Comme maire de Sarcelles (95), DSK a échoué, avec une dette communale par habitant colossale, 40% supérieure au chiffre constaté dans les communes comparables. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Cour des comptes (chambre des comptes de l’Ile-de-France). Les trente-cinq heures payées trente-neuf, mises en oeuvre par Martine Aubry, c’est DSK qui les avaient mises dans le programme démago du PS pour 1997. DSK, c’est le ministre de Jospin qui a vendu aux gogos-acheteurs des actions France-Télécom et Thomson à plus de 50 € l’unité, tombées respectivement à 15,50 et 0,50 €... la ruine des pauvres gens, trompés par millions. DSK, c’est celui qui a pris des centaines de milliers d’euros d’honoraires dans la poche des étudiants, via leur mutuelle. DSK ? C’est aussi l’homme qui a achevé de retirer les barrières qui restaient en France pour contrer le grand bankstérisme. DSK a raconté, de 2007 à 2010, tellement d’inexactitudes sur “la crise” que le contenu complet de ce journal ne suffirait pas pour les citer. Nous sommes dans un pauvre pays aux médias manipulés...

On a voulu vous vendre comme compétent un fainéant reconnu comme tel par toutes les personnes qui l’on cotoyé, qui s’est toujours systématiquement trompé. On a déjà un Président qui a redoublé sa sixième, sa terminale, échoué trois fois à entrer à Sciences Po Paris, eu son diplôme d’avocat au bout d’études deux fois plus longues que la norme et avec 10/20. La France mérite autre chose que des médiocres et en tout cas que ce que le PS a essayé de nous imposer, sondages truqués à l’appui, de mois en mois. Il y a une bonne dizaine d’années de cela, j’ai déjeuné avec un de mes contacts au restaurant de l’hôtel “de France et d’Angleterre”, rue Saint-Honoré à Paris, qui est devenu depuis Hôtel Costes. Au mileu de la salle à manger, dans la lumière donc, se trouvait notre désormais fameux Gaston Strauss (DSK) qui venait tout juste de se faire virer du gouvernement Jospin suite à l’affaire de la MNEF (factures établies a posteriori pour des prestations discutables). Il déjeunait en compagnie d’une très jolie jeune fille qui n’était pas sa femme (plus si jeune que cela, même à l’époque). Au moment où l’addition lui fut présentée, j’ai vu de mes yeux (journaliste, j’ai toujours un oeil qui traîne et une oreille qui tente d’écouter) le DSK de ses dames sortir de sa poche une pince en or (ou plaquée or) qui se fermait sur une liasse très épaisse de billets de 500 francs “Pierre et Marie Curie” à l’aspect neuf. Très ostensiblement, DSK s’est mis à compter les billets pour règler les deux repas, criant presque un “gardez la monnaie” au serveur un peu gêné devant tant d’étalage. Fonds secrets emportés avant son départ du ministère ? Autres ressources en espèces ? Je ne le saurai jamais...

Dans France-Soir de ce lundi 16 mai, le célèbre tailleur Georges de Paris, qui exerce à Washington et a habillé une dizaine de présidents américains, indique que lorsque DSK lui a acheté des costumes (le tarif va de 5.000 à 30.000 $ US selon le luxe du tissu choisi) en 2007 ou 2008, il a payé “cash” (en billets de banque). Personne ne sait si les suites au Sofitel de New-York à 3.000 $ la nuit sont également payées par DSK en sortant des liasses de billets, mais même quand on a un salaire annuel de l’ordre d’un demi-million de dollars, je trouve très étrange de se promener avec des dizaines de milliers de dollars en espèces sur soi. Les billets, pour ma part, je ne les connais que sous la forme de ce qui est donné aux distributeurs : coupures de 50, 20, 10 euros... ou rendu en monnaie (5 euros). Le billet vert de 100 €, c’est rare de le trouver à la quête du RCF (où la plupart des donateurs mettent un chèque qui permet d’avoir les deux-tiers en crédit d’impôt) et même au cours actuel du gazole, le pompiste me regarde d’un oeil bizarre quand par hasard j’en sors un (trouvé dans la quête) pour payer le carburant du voyage retour. La classe politique française vit dans un autre monde que le citoyen ordinaire, qui règle par carte bancaire ou par chèque et qui reçoit ses émoluements par virement... tout est imposable.

Nicolas Miguet
Président du Rassemblement des Contribuables Français